Les engrais BIO

D’abord c’est quoi l’engrais ?
L’engrais apporte aux plantes les éléments nécessaires à leur croissance. Ces éléments sont l’azote, le potassium et le phosphore. La mention engrais est réservée aux produits comportant au minimum 3% de ces éléments. De ce fait ces produits sont assez "concentrés" et issus de l’industrie chimique, et n’améliorent pas la structure du sol : ils sont juste créés pour nourrir les végétaux. Heureusement les fabricants d’engrais n’échappent pas à la tendance du bio et nous proposent désormais des engrais organiques naturels. Ils sont réalisés à partir de matière première végétale ou animale, parfois associée à des produits d'origine minérale. L'azote est forcément d'origine organique, le phosphore provient généralement de phosphates naturels qui sont broyés et intégrés dans les engrais organo-minéraux. Concernant la potasse, elle est généralement apportée par la vinasse de betterave. Certains fabricants rajoutent dans des proportions variables des produits de la mer dans leurs engrais. C'est par exemple le cas du lithothamme, une algue marine calcaire riche en calcium, sodium, magnésium... Il existe aussi des engrais 100% marins.
Ces engrais bios permettent de ne pas polluer les sols tout en nourrissant vos plantes tout autant qu’un autre engrais. Lisez bien les étiquettes des différents produits proposés afin d’adapter le bon engrais au besoin de vos plantes et sols.

Sachez enfin que vous pouvez aussi vous-même créer votre propre engrais bio par la décomposition des déchets végétaux. Les végétaux sont placés dans un silo à compost et sa décomposition s'effectue généralement en quelques semaines. Vous trouverez le matériel à compost et les conseils à suivre dans notre magasin et notre site internet.

Jardi’Conseil : essayez de ne pas passer à côté de ces petites occasions d’être vraiment proche de la nature et de la protéger. Soyez bio avec vos engrais, la terre vous le rendra !

Astuce jardinage : un insecticide à base de feuilles de papayer

Astuce jardinage : le compostage

Le désherbage vert

Tout sur le désherbage vert !

La tendance est forte et vertueuse : les méthodes de désherbage écologique sont de plus en plus utilisées par les jardiniers. Ce n’est pas plus fastidieux que le désherbage classique, et en plus, c’est tellement plus bénéfique pour l’environnement !

L’objectif est de désherber tout en préservant l’équilibre de la faune et de la flore et d’éviter de polluer le sol. Cette technique est valable pour les petits espaces à assainir comme pour les grandes surfaces à « désengorger ».
Mais la clé du désherbage vert réside en amont, dans la prévention. Oui, il est possible d’éviter que les « mauvaises pousses » ne se forment. Comment ? Nous vous conseillons le paillage naturel. Chanvre, copeaux de chêne, coco en tranches… Placés à la base de vos plantes, fleurs arbres et arbustes, ces éléments naturels feront fuir les herbes indésirables. De plus, ces dispositifs vous permettent d’optimiser la qualité de votre sol car ils limitent l’évaporation de l’eau, font barrière à l’érosion et favorisent ainsi la fertilité de vos pousses. Bien entendu, un binage régulier de votre jardin sera toujours recommandé pour stopper la germination.

Astuces de pros !
Il existe des dizaines de façon de désherber de manière écologique. Voici quelques recettes récoltées chez nos différents conseillers en magasins.
L’eau bouillante : sur des petites surfaces, c’est le succès assuré. Vos mauvaises herbes n'apprécient pas du tout le choc thermique, mais aussi l’amidon et le sel contenu dans l’eau (vous pouvez même ajouter un peu de gros sel). Résultat : en 2 jours seulement, les indésirables se dessèchent.
Un conseil : réalisez cette opération à distance de vos plantes pour préserver leurs racines.
Le désherbage classique à l'aide d'un couteau désherbeur ou d'une griffe de jardin. Vous supprimerez la racine dans son ensemble, encore plus facilement après une journée arrosée.
Le vinaigre blanc dilué moitié/moitié avec de l’eau et un peu de savon noir liquéfié : arrosez avec ce mélange les pieds de vos plantes nuisibles ou pulvérisez leur feuillage. Il n’y a rien de tel pour épurer vos chemins, allées et massifs.
Toutes ces techniques préventives et curatives sont aussi écologiques qu’économiques. Raison de plus pour passer au désherbage vert !
Désherbeurs et désherbants écologiques
Le désherbeur thermique est aussi d’une remarquable utilité sur les dallages ou gravillons. Les mauvaises herbes seront carbonisées et ne repousseront plus. Nos modèles au gaz ou électriques proposés dans nos magasins répondront à toutes vos attentes. C’est aussi le cas des désherbants biologiques en vente dans nos rayons. Veillez dans tous les cas à respecter les dosages et les conditions d’application. Pour choisir votre désherbeur et votre désherbant, demandez à nos conseillers… vous récolterez certainement une ou deux astuces supplémentaires en prime !

Récupération d'eau et compostage

Récupérer l’eau de pluie permet d’économiser au quotidien de nombreux mètres cubes d’eau pour un coût d’installation somme toute assez raisonnable. Cette eau récupérée peut servir à arroser le jardin mais aussi à alimenter la maison à condition de la filtrer correctement. En effet, pour un bon nombre d’utilisations domestiques, l’eau de pluie est largement suffisante et même supérieure à l’eau de distribution. Faiblement minéralisée, l’eau de pluie permet d’utiliser moins de produits détergents pour un résultat identique notamment dans les machines à laver. De plus, l’eau de pluie est non calcaire. Cette caractéristique sied mieux au jardin ! L’eau de pluie peut être utilisée dans deux domaines à la maison : l’arrosage du jardin, les usages domestiques hors eau potable (WC, lave-linge, nettoyage..).

Le principe de la récupération de l’eau de pluie est assez simple : il nécessite une cuve raccordée aux gouttières de toit. Le raccordement doit être muni d’un filtre pour débarrasser l’eau des particules comme les feuilles pouvant provenir des gouttières. La cuve est généralement enterrée pour éviter le soleil direct et ainsi assurer une meilleure qualité de l’eau. L’installation nécessite un système de pompage et de filtration. Attention tous les types de toits ne sont pas compatibles avec la récupération d’eau tels que les toits végétalisés, en fibrociment ou à base de goudron.

Faires des économies d’eau et ainsi préserver nos ressources naturelles est bel et bien simple, et qui plus est l’eau de pluie est souvent bien meilleure pour le jardin. Alors, qu’attendez vous pour vous y mettre ?

Les arrosages écologiques

Choisir un broyeur

Le broyage pour économiser sur le paillis.

Si vous êtes convaincus par l'art du paillis, vous serez rapidement tenté par l'acquisition d'un broyeur. Thermique ou à essence, ces machines faciles à utiliser permettent de recycler branchages, tontes d'herbes, feuilles mortes…
Pour un jardin de moins de 500 mètres carrés, préférez les modèles électriques. Les diamètres de coupe d'environ 3 cm vous permettront de broyer sans problèmes les résidus végétaux de votre jardin et de préparer un paillis parfait pour protéger vos massifs.
Au-delà de 500 mètres carrés, préférez des modèles à plus grande capacité et à moteur thermique.

Dans tous les cas, travaillez en sécurité : tenue adaptée, lunettes, gants et pantalon renforcé. Écartez les enfants de la machine bien sûr et ébranchez les rameaux pour éviter les bourrages.
Procédez par tas successifs : un tas de branches, un tas de feuilles, un tas de tontes d'herbes… Ceci vous permettra de mélanger par avance votre paillis. Vous pourrez stocker celui-ci sous une bâche le temps de préparer vos massifs.

Broyer les végétaux

Broyer les végétaux permet de créer un paillis riche et écologique. Au lieu de jeter vos débris de végétaux ou d'attendre qu'ils se transforment en compost, broyez-les ! Vous pourrez ainsi produire votre propre paillis qui enrichira rapidement vos massifs et vos plates-bandes.

Que peut-on broyer ?
Tout ce qui peut se décomposer pourra passer au broyage : déchets de coupes de haies, déchets de tonte de gazon, fleurs fanées, fanes de légumes, feuilles mortes, épluchures de fruits…
Vous pouvez également broyer carton et papier tout en évitant les vieux magazines dont les encres sont toxiques.
Évitez également les déchets provenant de désherbage, trop chargés en mauvaises herbes ainsi que les feuilles et branches de rosiers souvent porteurs de maladies.
Évitez également : le verre, le plastique, les graviers…

Pour travailler, portez toujours des gants et une protection visuelle, retaillez les branches pour qu'elles ne coincent pas dans le broyeur et remplissez la goulotte par petites quantités toujours pour éviter la surcharge. Attendez enfin que tous les débris soient éjectés pour recharger le broyeur. Étendez les débris sur au moins 10 cm d 'épaisseur pour une efficacité certaine.

Comment redonner vie à un sol inculte ?

Apprendre à utiliser la fourche écologique